Exposición: «De lo Invisible a lo Visible»
Obras de Idrissa Domno Goro
Inauguración: Sábado 25 de mayo de 12:00 a14:00 horas.
El tema de De lo invisible a lo visible explora la dualidad entre el mundo material y el mundo espiritual. Basándome en la vida y la obra de Abirè Goro, cantante y profeta dogón que vivió entre los siglos XIV, XVI y XVIII según la tradición oral dogona, este tema me permite profundizar en la cultura y las creencias dogonas, revelando las complejas interacciones entre lo tangible y lo intangible en nuestra sociedad.Baja NiBaja ni’ son cantos fúnebres interpretados durante vigilias nocturnas, a menudo en la oscuridad, lo que refuerza su dimensión mística y espiritual. Estas canciones, que duran varias horas, narran la historia del pueblo, las guerras locales y la dinámica de la vida cotidiana. También son expresiones de duelo y reflexión sobre la vida, la muerte y el destino.
La cosmología dogon está fuertemente imbuida de conceptos invisibles que rigen la vida cotidiana. Según las creencias dogon, el mundo visible está inextricablemente ligado a un mundo espiritual invisible, habitado por antepasados y espíritus. Los Dogon creen en una compleja jerarquía espiritual, en la que todos los aspectos de la vida terrenal están influidos por fuerzas invisibles. Esta creencia se refleja en sus rituales, donde cada gesto es una comunicación con lo invisible. Los Dogon ven la vida como una serie de ciclos y transiciones. Las canciones «Baja ni» reflejan esta filosofía, abordando temas como el nacimiento, la vida, la muerte y el más allá. A través de este género musical iniciado por Abire Goro, subrayo la interconexión entre los vivos y los muertos, y la continuidad del alma tras la muerte física. Estas canciones proporcionan una visión de cómo los Dogon ven el destino y las pruebas de la vida, ofreciendo una perspectiva única sobre cuestiones existenciales. El legado de Abirè Goro se transmite oralmente de generación en generación. Esta tradición oral es crucial para la preservación de la historia y los valores dogon. Los ancianos desempeñan un papel esencial en la enseñanza de las canciones a los jóvenes, garantizando así la continuidad cultural. Así se perpetúa la memoria colectiva de los dogones y las profecías de Abirè siguen influyendo en los comportamientos y creencias actuales.
Mis cuadros son el fruto de la investigación sobre estos grandes personajes, y a menudo me veo obligado a unirme a una determinada secta vinculada a la religión Dogon para obtener cierta información, y muy a menudo se me prohíbe divulgar esta información. Estos rituales sirven de puente entre el mundo visible de los vivos y el mundo invisible de los espíritus y los antepasados. Muestran cómo los Dogon integran lo espiritual en su vida cotidiana, y cómo utilizan el canto y la ceremonia para navegar entre estos dos mundos.
Explorar De lo invisible a lo visible a través de la cultura Dogon y las obras de Abirè Goro me ofrece una rica comprensión de cómo los Dogon perciben y viven la dualidad de la existencia. Los cantos «baja ni» no son sólo expresiones artísticas, sino vectores de sabiduría y espiritualidad, que vinculan a los vivos con los muertos y lo tangible con lo intangible. Esta síntesis muestra la importancia de la tradición oral y ritual en la perpetuación de la cultura Dogon, ofreciendo una mirada en profundidad a una sociedad donde lo visible y lo invisible están inextricablemente unidos.
Le thème De l’invisible au visible explore la dualité entre le monde matériel et le monde spirituel. En s’appuyant sur la vie et les œuvres d’Abirè Goro, un chanteur et prophète dogon situé entre le 14eme, le 16ème et le 18ème siècle selon la tradition orale Dogon, ce thème me permet de me plonger profondément dans la culture et les croyances dogons, révélant les interactions complexes entre le tangible et l’intangible dans notre société.
Baja Ni
Les «baja ni» sont des chants funéraires exécutés lors de veillées nocturnes, souvent dans l’obscurité, ce qui renforce leur dimension mystique et spirituelle. Ces chants, qui durent plusieurs heures, racontent des histoires sur l’histoire des villages, les guerres locales, et les dynamiques de la vie quotidienne. Ils sont également des expressions de deuil et de réflexion sur la vie, la mort, et le destin
La cosmologie dogon est fortement imprégnée de concepts invisibles qui régissent la vie quotidienne. Selon les croyances dogons, le monde visible est indissociablement lié à un monde spirituel invisible, habité par les ancêtres et les esprits. Les Dogons croient en une hiérarchie spirituelle complexe, où chaque aspect de la vie terrestre est influencé par des forces invisibles. Cette croyance se reflète dans les rituels, où chaque geste est une communication avec l’invisible
Les Dogons perçoivent la vie comme une série de cycles et de transitions. Les chants «baja ni» reflètent cette philosophie en abordant des thèmes tels que la naissance, la vie, la mort, et l’après-vie. A travers ce genre musical initié par Abire Goro je soulignent l’interconnexion entre les vivants et les morts, et la continuité de l’âme après la mort physique. Ces chants permettent de comprendre comment les Dogons envisagent le destin et les épreuves de la vie, offrant ainsi une perspective unique sur les questions existentielles
L’héritage d’Abirè Goro est transmis oralement de génération en génération. Cette tradition orale est cruciale pour la préservation de l’histoire et des valeurs dogons. Les aînés jouent un rôle essentiel dans l’enseignement des chants aux jeunes, assurant ainsi la continuité culturelle. La mémoire collective des Dogons est ainsi perpétuée, et les prophéties d’Abirè continuent d’influencer les comportements et les croyances actuelles.
Mes tableaux sont les fruits des recherches sur ce grands personnage souvent je suis obliges de m’initier dans certaine secte liée à la religions Dogon pour avoir certaine information et très souvent la divulgation m’est interdit.
Je traite dans mes tableaux quelques rituelles Dogon, riches en symbolisme, et les chants «baja ni» en sont une illustration parfaite. Ces rituels servent de pont entre le monde visible des vivants et le monde invisible des esprits et des ancêtres. Ils montrent comment les Dogons intègrent le spirituel dans leur vie quotidienne, et comment ils utilisent les chants et les cérémonies pour naviguer entre ces deux mondes
L’exploration De l’invisible au visible à travers la culture dogon et les œuvres d’Abirè Goro m’offre une riche compréhension de la manière dont les Dogons perçoivent et vivent la dualité de l’existence. Les chants «baja ni» ne sont pas seulement des expressions artistiques, mais des vecteurs de sagesse et de spiritualité, reliant les vivants aux morts et le tangible à l’intangible. Cette synthèse montre l’importance de la tradition orale et des rituels dans la perpétuation de la culture dogon, offrant un regard profond sur une société où le visible et l’invisible sont inextricablement liés.